L'humour crétin

 

Un certain Dramelay, qui sévit dans la blogosphère meurthe-et-mosellane, s'était fendu, lors des dernières municipales, d'un commentaire si révélateur que nous ne résistons pas à la tentation de le garder au chaud.

"Aucun sondage, écrivait-il, n’a été dévoilé concernant la situation de Nancy. Tel n’est pas le cas chez nos amis casques à pointe, qui ont déjà eu la possibilité de prendre connaissance de deux prévisions."

Un internaute lui avait aussitôt répondu: "Quand je lis "casques à pointe" pour désigner les Messins, même sur le ton de la plaisanterie, je me dis que vous, chers voisins, ne manquez jamais une occasion de relayer des clichés imbéciles.

Si vous vous attendiez à une volée de bois bleu blanc rouge, vous serez déçu. Dramelay publia la critique en ajoutant un gros bémol. "Désolé, répondit -il à l'inconnu... Je vous promets d’y penser la prochaine fois que je devrai parler de ce magnifique département de Moselle."

Pour le panache il faudra repasser. L'innocent provocateur se défend comme un collégien désinvolte, mais sans s’excuser. Il veut en somme nous faire comprendre qu’il a écrit "casques à pointe" sans le faire exprès. Et c'est bien là le problème.

Derrière sa posture, en effet, il y a l'idée que ce genre de plaisanterie fait partie de l'air qu'on respire et qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat. Ce qui donne une idée de la quantité de bêtise congelée qui dort encore dans quelques têtes lorraines.

Sans rancune.